Le travail de Jonas Moënne est empreint d’histoire et de folklore lié aux vallées alpines, et prend sa source dans une tradition familiale, ayant la particularité d’être horlogère et agricole.
Son paysage folklorique est traversé par différentes influences culturelles nourrissant ses recherches. Il questionne l’interaction entre les traditions savoyardes, maghrébines et paysannes qu’il définit comme étant à l’origine de sa démarche plastique.
Sa pratique s’inscrit dans la déviation du temps, dans la construction de strates qui n’existaient pas avant son intervention. La ferme est pour lui une matrice de fictions lui procurant un réservoir d’idées plastiques qu’il qualifie volontiers “d’inépuisable”.